Le jeu est une activité sociale, et le jeu vidéo moderne en particulier se place dans des univers ludiques complexes et détaillés. Les travaux historiques d’Huizinga et de Caillois décrivent le jeu comme l’une des activités humaines et sociales procurant une forte dimension de plaisir, d’excitation ou de fièvre. Si Huizinga voyait le jeu comme étant à l’origine de toute activité sociale, dont le culte, Caillois propose une opposition symétrique entre le domaine du jeu et celui du sacré. Dans certaines représentations communes, jeux et religions ne peuvent en effet pas être confondus. Cette opposition est moins due à une franche hostilité à l’égard de la religion qu’au fait que, pour beaucoup, la foi religieuse et le plaisir ludique ont très peu de points communs. Pourtant, des travaux récents proposent d’interroger à nouveaux frais les multiples dimensions des rapports entre jeux et faits religieux.
La journée aura lieu à la salle des conférences de la misha (accessible au public) et sera retransmise en ligne via le site youtube misha
Cette journée d’étude est organisée avec le soutien de :
- la Maison interuniversitaire des sciences de l’homme - Alsace (MISHA USR 3227)
- du Bureau d’économie théorique et appliquée (BETA UMR 7522)
- du groupe d’étude sciences des religions et théologie (GIS SCIRTHES de l’Université de Strasbourg)
- du groupe Cultures et Mondes Ludiques de l’Université de Strasbourg : jeu.unistra.fr
- de l’Université de Strasbourg
Programme (en pdf)